Néphrectomies « de clôture » post-immunothérapie: facteurs prédictifs de complications peropératoires

G. Pignot, K. Bensalah, P. Bigot,A. Ingels, J. Bernhard,H. Lang, L. Balssa,B. Parier,J. Walz,F. Schlürmann,D. Borchiellini, O. Cassuto, L. Albiges, C. Thibault,G. Roubaud, R. Flippot, G. Gravis, V. Gaillard, A. Thiery-Vuillemin, P. Barthelemy

Progrès en Urologie - FMC(2023)

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摘要
La néphrectomie différée est aujourd’hui de plus en plus souvent discutée chez des patients en réponse complète ou très bonne réponse partielle sur les sites métastatiques. Dans certains cas, des difficultés chirurgicales majeures ont été décrites en rapport avec des remaniements inflammatoires ou fibrotiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer les facteurs préopératoires prédictifs de difficultés chirurgicales. Il s’agit d’une étude réalisée à partir d’une série française multicentrique rétrospective. Au total, 59 patients ont été opérés d’une néphrectomie après immunothérapie dans un contexte de réponse complète (ou partielle majeure) sur les sites métastatiques. Dans 46 % des cas, des difficultés chirurgicales majeures ont été reportées lors de l’intervention. Dans 22 % des cas, des remaniements sans impact majeur sur l’acte chirurgical ont été décrits. Dans 32 % des cas, aucune modification notable n’a été constatée. Nous avons comparé les caractéristiques des patients pour lesquels des difficultés chirurgicales majeures ont été notées, afin d’identifier des facteurs prédictifs en préopératoire. Il n’y avait pas de différence significative entre les patients pour lesquels des difficultés chirurgicales majeures avaient été notées (n = 27) et ceux pour lesquels il n’y avait pas de remaniements ou des remaniements mineurs (n = 32) en termes de stade T et de statut N au diagnostic, ni en termes de type de traitement reçu (double immunothérapie ou association immunothérapie-TKI). La profondeur de réponse (réponse complète ou partielle) sur les sites métastatiques n’était pas un facteur prédictif; en revanche, une réduction tumorale > 50 % sur la tumeur rénale primitive était associée à un risque majoré de difficultés chirurgicales (67 % vs 40 %, p = 0,11). La durée entre le début de l’immunothérapie et la chirurgie était significativement plus longue dans le groupe avec difficultés chirurgicales reportées (14,6 mois versus 8,7 mois, p = 0,04). La réduction tumorale sur le primitif et la durée d’exposition à l’immunothérapie sont les deux facteurs prédictifs identifiés permettant potentiellement d’anticiper sur la survenue de difficultés chirurgicales au moment de la néphrectomie.
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complications peropératoires,clôture,post-immunoth
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